Thérapie


Thérapie individuelle-Hypnose

Voici à titre indicatif quelques indications pour savoir quand consulter seul :

  • difficultés de choix (professionnel, relationnel, …)
  • manque de confiance en soi
  • tristesse
  • rupture
  • dépression
  • anxiété
  • troubles du sommeil
  • troubles alimentaires
  • sevrage tabagique
  • etc…
  • Si vous souhaitez un changement

Concrètement :

Au terme de cinq séances, je formule avec les personnes un “contrat” et je clarifie avec eux leur demande de départ afin d’établir ensemble un “contrat thérapeutique”.

Idéalement, une séance par semaine dont la durée varie entre cinquante minutes et une heure.

Le nombre de séances varie en fonction de la demande.

Hypnose

Mais au fait, c’est quoi l’hypnose?

L’hypnose, on en fait tous au quotidien sans le savoir. Ne vous est-il pas déjà arrivé de déconnecter de l’instant présent, d’avoir la tête dans les nuages, de rêver éveillé, d’avoir l’esprit ailleurs, de flotter bercé par les conversations de votre entourage ? C’est ce que Milton H. Erickson appelle la « transe commune quotidienne ». Cette transe correspond à un état d’attention durant lequel notre esprit est tellement accaparé par une idée, des images internes, des sensations ou des émotions que nous sommes momentanément indifférents à la plupart des aspects de la réalité extérieure. Certaines fonctions psychiques sont mises en veilleuse au profit d’autres processus, notamment inconscients. En hypnose, nos perceptions ainsi que notre appréhension de la réalité sont modifiées, ce qui nous permet de fonctionner mentalement de façon différente et d’être plus ouverts sur nous-mêmes.

Le terme « hypnose » est issu du mot grec « hupnos » qui signifie « sommeil ». Contrairement à ce que sont étymologie pourrait laisser croire, l’hypnose n’est pas un sommeil mais un état de conscience modifiée. L’électroencéphalogramme le confirme sans conteste, le tracé d’une personne en état hypnotique est différent de celui du dormeur et ne montre aucun des signes électriques de sommeil paradoxal ou de sommeil profond. La confusion entre sommeil et hypnose est à l’origine de malentendus préjudiciables pour la pratique actuelle de cette technique. En effet, l’hypnose évoque encore souvent un sommeil mystérieux, magique ou inquiétant et cette conception génère soit des attentes irréalistes (« Je veux que vous m’endormiez et que vous régliez tous mes problèmes durant mon sommeil hypnotique »), soit une méfiance exacerbée (« Vous allez m’endormir et m’assujettir à mon insu »).

L’hypnose est un état physiologique banal que nous connaissons tous. Si vous êtes automobiliste, vous aurez remarqué que lorsque vous êtes absorbé par un sujet qui vous préoccupe, vous pouvez conduire d’une manière automatique et ne pas remarquer le chemin parcouru. De même, vous avez peut-être déjà vécu un état second appelé « hypnose des autoroutes » lorsque vous circulez seul dans une ambiance silencieuse sur une route bordée d’arbres qui défilent à toute vitesse. Si vous êtes cinéphile ou passionné de littérature, il vous est probablement arrivé d’être « pris » par une histoire au point de ne pas entendre les propos d’une personne s’adressant à vous. Si vous êtes passionné d’informatique ou de jeux vidéo, vous savez comme il est facile d’oublier le temps qui passe. Vous avez aussi certainement « décroché » de la réalité extérieure dans une salle d’attente ou dans un hall de gare pour vous absorber en vous-même. Dans toutes ces situations, vous avez expérimenté une « transe quotidienne ordinaire ». Ces états ont en commun un déplacement spontané de notre attention vers des stimuli internes. Nous traversons ce type d’état hypnotique chaque jour toutes les 90 à 100 minutes. Ces transes communes sont liées au cycle ultradien qui rythme par ailleurs d’autres paramètres physiologiques. Durant ces phases, certaines parties de notre cerveau se mettent au repos tandis que d’autres sont activées permettant ainsi un fonctionnement différent nécessaire à l’organisation mentale des informations et des expériences vécues.

Et cette envie irrépressible de s’absorber intensément en soi-même, pendant 10 à 20 minutes, notre corps nous y invite chaque jour, toutes les 90 à 120 minutes environ.

Cette sollicitation à s’abandonner renvoie à un instinct vital de nous reconnecter à nos ressources spontanées d’auto-guérison et au besoin de resynchroniser nos rythmes biologiques, psychologiques et sociaux afin de transformer les turbulences de notre environnement.

Parfois les chemins de la vie nous ont éloigné de ce que nous avions appris à faire naturellement et en y prenant plaisir. L’accompagnement d’un thérapeute devient alors nécessaire afin de faciliter l’accès à notre immense réservoir non-conscient de possibilités dormantes. Ou simplement pour mobiliser des moyens plus écologiques sur le plan personnel de devenir congruent : à la fois faire ce que l’on dit que l’on fait et dire ce que l’on fait que l’on dit. Bref, l’hypnose c’est d’abord une communication efficace parce qu’authentique.

Et comme nous avons tous l’art de devenir, il n’y a rien besoin de faire, ni rien besoin de savoir pour entrer en transe. Simplement laisser notre corps trouver une position confortable. Le rôle de l’hypnothérapeute est, lui aussi, d’en faire le moins possible. Être là, quoi qu’il arrive, comme un socle de sécurité pour son patient en lui consacrant son attention inconditionnelle. Et simplement utiliser et amplifier ce que le patient apporte, consciemment et inconsciemment, afin de lui permettre d’être auprès de lui-même et au plus près de ce qu’il fait déjà.

Vous souhaitez en savoir plus? La traduction française des œuvres complètes d’Erickson est publiée aux Editions Satas. Je recommande les ouvrages de François Roustang (www.odilejacob.fr ou www.leseditionsdeminuit.fr), ceux de Teresa Robles (www.satas.com) et les ressources publiées sur les sites d’Evelyne Josse (www.resilience-psy.com) et d’Olivier Perrot (www.hypnoses.org)

Thérapie de couple

Quand consulter en couple ?

Lorsque les partenaires du Couple souhaitent faire une démarche visant à quitter la souffrance dans laquelle ils sont installés.

Souffrance(s) liée(s) à des difficultés de communication, à la naissance d’un enfant, à l’adolescence, à l’éducation des enfants, à des problèmes d’argent, à la perte d’un emploi, à l’infidélité, à la retraite, à la maladie, à un état “dépressif” d’un des conjoints, à la famille recomposée, aux difficultés relationnelles…

Il est fréquent que les conjoints du couple soient en désaccord sur certains sujets, qu’ils puissent se disputer…il n’est donc pas anormal qu’il y ait des tensions au sein du Couple. Mais parfois, il arrive que le Couple se sente dans une impasse et ne sache plus quoi faire en ayant la conviction pour chacun des conjoints d’avoir tout essayé!

A quoi ça sert au juste une thérapie de couple ?

  • à réfléchir ensemble à la relation
  • à aider les partenaires du Couple à identifier les dysfonctionnements de leur relation afin de briser la spirale douloureuse dans laquelle ils se retrouvent
  • à permettre à chacun des conjoints de clarifier ses plaintes, ses demandes, ses souffrances et à en prendre conscience de celles de l’Autre
  • à avoir un “espace de parole” qui permette de faire circuler la parole de chacun des conjoints
  • à permettre à chacun des conjoints de REpenser, de questionner, de REdéfinir leur relation de Couple
  • à percevoir la crise du Couple non plus comme un effondrement mais comme un signal à un autre mode de relation
  • à rétablir une communication au sein du Couple
  • à rétablir une réharmonisation des rapports afin que chacun puisse décider s’il souhaite ou non poursuivre la relation

Fréquemment, les Couples font la démarche de venir consulter comme la dernière solution, comme un dernier recours, suite à une crise qui menace la relation de continuer “à poursuivre ensemble”. Dès lors, on pense souvent que la thérapie de Couple s’adresse essentiellement aux couples en crise mais la thérapie de Couple s’adresse également à tout couple désireux de réfléchir ensemble à sa relation.

Concrètement:

Au départ, un entretien par semaine. Progressivement, les rencontres s’espaceront en fonction de l’évolution du changement souhaité.

Il n’existe pas de “nombre type” de séances.

La séance dure approximativement une heure et quart.

Au terme de cinq séances, je formule avec les personnes un “contrat” et je clarifie avec eux leur demande de départ afin d’établir ensemble un “contrat thérapeutique”.

Fratries d’Adultes

La fratrie est fondée sur le fait d’avoir au moins un des deux parents en commun, on ne choisit donc pas son (ses) frère(s) et/ou sa(ses) sœur(s), que cela nous plaise ou non. Le dispositif thérapeutique avec les fratries peut être d’une grande richesse.

C’est pour tenter de changer sa relation à la nourriture que Marie, 43 ans fait la démarche de consulter.

Marie a souffert d’humiliations extrêmes durant toute son enfance, c’est la cadette de sa sœur, Helène, âgée de 49 ans. La maman de Marie et d’Hèlène souffre de démence et est en maison de repos et de soins. Leur père, quant à lui est décédé il y a une quinzaine d’années.

Proposer un cadre thérapeutique où Marie et Hélène peuvent se rencontrer a permis de conscientiser les dénis subis par Marie, et ce, notamment en utilisant les ressources de sa sœur Hèlène.

En effet, alors que Marie n’avait jamais pu être reconnue par ses parents, le fait de l’avoir été par sa sœur aînée a permis que de nouvelles voies d’explorations se soient ouvertes.

Il fût extrêmement touchant alors de constater que ces sœurs se soient surprises d’entendre le vécu de l’autre comme elles ne l’avaient jamais imaginé.

Alors que Marie était convaincue de la place confortable d’aînée qu’occupait Hélène, élève parfaite et « petite fille modèle » à ses yeux , elle s’est étonnée d’entendre que ce fût également très difficile pour Hélène qui dira toutes les injustices qu’elle même a eu l’impression d’avoir subies de par sa position d’aînée, notamment concernant les responsabilités importants qu’elle a eu à endosser pour soutenir sa mère dépressive.

L’une et l’autre ont pu être attentives aux fonctions qu’ellles ont occupées au sein de leur propre famille : alors que l’une fût le soutien émotionnel de la mère, l’autre fût une enfant bouc émissaire…. Elles ont pu se rendre compte que chacune de leur positon d’aînée ou de cadette a comporté ses avantages et ses inconvénients.

C’est dans ce sous-système différent du système parental qu’est la fratrie que la rivalité, la solidarité et la complémentarité vont pouvoir se mettre en scène donnant lieu à des frustrations mais également à des dénouements heureux où l’on va pouvoir se différencier l’un de l’autre cherchant le regard admiratif des parents.

Notre (nos) frères et/ou sœur(s) sont nos premiers compagnons de jeux où l’on apprendra à régler nos comptes et pour qui ne les a pas règlés, il n’y a pas d’âge pour régler ses comptes, il est donc toujours temps de le faire !

Thérapie Familiale

Voici à titre indicatif quelques indications pour savoir quand consulter en famille:

Consultations Familiales:

  • Si une personne de votre entourage souffre des problèmes d’une autre personne
  • Si vous avez des difficultés relationnelles (parents/enfants; difficultés familiales,…)
  • etc…

Le nombre de séances nécessaires est variable.

La séance dure approximativement une heure trente.

C’est en accord avec les membres de la famille que j’établis la durée de la psychothérapie ainsi que la fréquence des séances.

Idéalement, une séance par quinzaine au départ, constitue un rythme efficace.

De manière générale:

Au terme de cinq séances, je formule avec les personnes un “contrat” et je clarifie avec eux leur demande de départ afin d’établir ensemble un “contrat thérapeutique”.